Salut à tous
ce n'est que le debut ?
acte I
le préfet de la Manche, Jean Charbonniaud (à gauche), et Philippe Bourgade, directeur départemental de la sécurité publique, ont fait les frais du chahut qui avait accompagné la visite de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô.
acte II
Après la « mise au placard » du préfet, c'est au tour du patron de la police d'être muté.Amer, il dit ne pas vouloir polémiquer sur les conséquences de la visite présidentielle.
À peine encaissé le coup de la mutation-sanction du préfet de la Manche, Jean Charbonniaud, placé hors cadre (sans affectation géographique), la nouvelle est tombée, hier : le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Philippe Bourgade, subit lui aussi les foudres de l'Élysée. À deux ans de la retraite, le patron des policiers fait les frais de la visite chahutée du président de la République, le 12 janvier, à Saint-Lô.
Pas de bain de foule pour Nicolas Sarkozy et des projectiles qui auraient volé au passage du cortège présidentiel, le Président avait marqué à plusieurs reprises son énervement, hors caméra.
Ce que confirme d'ailleurs le député UMP Philippe Gosselin qui était à ses côtés. « Le président a été très énervé, le jour de la visite, non pas tant qu'il y ait des manifestants, mais par les sifflets qu'on entendait pendant son discours. Ça l'a fortement agacé. Il en a même oublié de faire certaines annonces. »
« J'ai été invité à partir »
Mais, pour le député, le préfet et le directeur de la sécurité n'auraient pas dû payer les pots cassés « d'une perception exagérée de ce qui s'est passé lors de cette visite présidentielle. Dans d'autres villes, ça aurait fini avec des casseurs. Pas à Saint-Lô. Pour moi, ces mutations sont une véritable erreur politique. »
Aujourd'hui, c'est donc clairement l'heure des mises au placard. Doré peut-être, mais placard quand même. Dans l'entourage professionnel des deux hommes, on ne cache pas sa « déception » et son « écoeurement » et, côté politique, à droite comme à gauche, on n'est pas tendre. François Bayrou parle de « fait du prince », le sénateur UMP et président du conseil général de la Manche évoque « une dérive ».
Le vice-président socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, Jean-Karl Deschamps, estime que « c'est une manière de gérer anti-républicaine. Je ne comprends pas qu'on utilise l'appareil de l'État et de la République pour passer ses caprices ».
Alors que l'Élysée parle de « fautes professionnelles graves »
Au ministère de l'Intérieur, on confirme juste que le commissaire divisionnaire « va prochainement se voir proposer une nouvelle affectation ».
et je pense que ce n'est qu'un début
:a_hit:

:confus (29).gi
Kénavo Yvandré